Histoire : les premiers diamants taillés offerts en signe d’amour

Le roi de France Charles VII a transgressé la loi en offrant un diamant taillé à sa favorite, Agnès Sorel.

L’amour a donné des ailes à Charles VII. Le roi offre à Agnès Sorel des diamants taillés. La loi voulait que seuls les rois puissent en porter. (c) Pixabay

Déjà au XVe siècle, être une favorite royale présentait bien des avantages. En témoignent les bijoux que Charles VII offrit à Agnès Sorel, sa favorite officielle.

« Les diamants et à plus forte raison taillés, étaient réservés aux rois de France. Mais Charles VII transgresse cette règle pour Agnès Sorel. Il lui offre une bague avec un énorme diamant taillé. »

Pascal Dubrisay, auteur de Charles VII le Très Victorieux

La tradition d’offrir un diamant taillé en signe d’amour daterait de ce premier cadeau royal de la part du monarque passionnément amoureux. Il a ainsi comblé sa favorite, Agnès Sorel, une des plus belles femmes de son époque.

Une femme couverte de bijoux

Tout au long des sept années de leur liaison, Charles VII offre à sa favorite de nombreux bijoux de grande valeur.

Quand Agnès Sorel meurt en 1450, ses bijoux sont restitués à la couronne de France.

« L’inventaire des bijoux se monte à 20 600 écus soit environ 20 millions d’euros de nos jours ».

Pascal Dubrisay, auteur de Charles VII le Très Victorieux et de Agnès Sorel Dame de Beauté

L’inventaire détaille les bijoux que le roi a offerts à sa favorite :

  • Une bague en diamants
  • un collier de diamants
  • des perles
  • d’autres pierres taillées…

Outre les bagues et les colliers, on portait à cette époque les bijoux attachés à la ceinture, ou bien sur une résille qui retenait les cheveux. Et comme les pierres taillées étaient rares, très coûteuses, on portait des pierres en cabochon.

Pascal Dubrisay est l’auteur de « Charles VII Le Très Victorieux » et de « Agnès Sorel Dame de Beauté », parus aux Editions Hugues de Chivré.