Histoire de France : Diane de Poitiers, une femme de pouvoir

Pascal Dubrisay présentera son nouveau livre “Diane de Poitiers, la Grant Senechalle” au Marché de Noël du livre 2023 à Loches.

Pascal Dubrisay dépeint la personnalité de Diane de Poitiers. La maîtresse du roi de France Henri II sut se faire aimer sans jamais perdre de vue ses intérêts. (c)B. de Chivré

Dans son nouveau livre, l’historien Pascal Dubrisay nous fait redécouvrir Diane de Poitiers, la maîtresse royale dont le nom est lié au château de Chenonceau.

Femme de pouvoir, femme d’argent, incarnation de l’ambition, la très belle Diane de Poitiers a marqué l’histoire de France.
Pascal Dubrisay ranime cette personnalité extraordinaire du XVIe siècle dans son livre richement illustré, “Diane de Poitiers, la Grant Senechalle”.

Il dédicacera son ouvrage au Marché de Noël du livre, les 16 et 17 décembre 2023 à Loches (Indre-et-Loire).

Diane de Poitiers, maîtresse du roi Henri II

Diane de Poitiers a traversé l’histoire avec raison : elle fut une femme magnifique, flamboyante, dont le roi de France Henri II tomba très jeune éperdument amoureux.
Éducatrice du jeune roi, Diane avait redonné le sourire à l’enfant traumatisé, de retour de quatre années d’un rude exil dans les prisons espagnoles.

Elle deviendra sa maîtresse plus tard, quand elle sera veuve, faisant preuve d’une retenue rare à son époque. Le roi Henri II a vingt-huit ans, elle en a vingt de plus que lui.

On disait d’elle que c’était une femme qui ne vieillissait pas. Il est vrai qu’elle ingurgitait toutes sortes de potions pour rester jeune et en forme.

Pascal Dubrisay, auteur de “Diane de Poitiers, la Grant Senechalle”

Une femme à l’ambition dévorante

Henri II, fils de François Ier, couvre sa maîtresse de bijoux, de cadeaux. Il lui donne notamment le château de Chenonceau. A l’époque, le château se limite à un donjon.
Fine mouche, elle exige d’acheter le château afin de pouvoir le conserver et le transmettre à ses enfants… Le roi lui donne de quoi le payer et elle signe un acte d’achat en bonne et due forme avant de lancer les travaux d’agrandissement de Chenonceau.

Quand l’époux de Diane de Poitiers meurt, Henri II lui donne le titre de son défunt mari. Ainsi, elle devient “grant’ sénéchalle” de Normandie et encaisse les revenus considérables de cette fonction.

Diane de Poitiers joue un rôle politique de premier plan

Bijoux, châteaux, titres, terres, Diane de Poitiers amasse.

Et plus encore, elle assiste à tous les conseils que tient le roi, se mêle de tout, donne son avis sur tout. Henri II n’a pas de Premier ministre, c’est Diane de Poitiers qui joue ce rôle auprès de lui.

Pascal Dubrisay

Le roi Henri II meurt prématurément d’une blessure reçue lors d’un tournoi.
Diane de Poitiers sait que son règne est fini : elle restitue les bijoux qu’elle a reçus du roi. S’engage un bras de fer avec Catherine de Médicis qui veut récupérer le château de Chenonceau…

De l’or dans les veines

Et si Diane doit s’incliner devant la volonté de Catherine de Médicis, elle troque néanmoins le château de Chenonceau contre un autre. Mais c’est au château d’Anet qu’elle finit sa vie.

Pascal Dubrisay nous emmène du XVIe siècle jusqu’aux années 2000, où la mort de Diane de Poitiers est élucidée ainsi que le mystère de l’or qui coulait dans ses veines.

“Diane de Poitiers, la Grant Senechalle”, de Pascal Dubrisay, aux Editions Hugues de Chivré, 25€. Pascal Dubrisay est également l’auteur de “Charles VII le très victorieux” et de “Agnès Sorel, Dame de Beauté”, parus chez le même éditeur.