Denis, un sculpteur roman
27,00 € TTC
et son entourage artistique, au XIIe siècle, en Touraine
Une enquête de plus de 10 ans sur un sculpteur qui a embelli de nombreux édifices romans en Touraine. Plus de 300 photos et dessins en couleur, graphismes, plans. Gérard Fleury est membre de la Société Archéologique de Touraine, des Amis du Pays Lochois et de la Société Française d’Archéologie.
- Auteur: Gérard Fleury
- Date de publication: 01/11/2009
- ISBN: 978-2-916043-28-9
- Spécificités: Plus de 300 photos, graphismes, plans, dessins en couleur; format 24 x 20 cm, 164 pages sur papier 135gr/m² couché mat
Description
Les œuvres attachées à son vocabulaire et son style.
Résultat d’un travail de recherche de près de 15 ans, l’ouvrage que je souhaite publier concerne un sculpteur ou groupe de sculpteurs romans ayant œuvré sur une zone assez réduite, centrée essentiellement sur la Touraine du sud. Il s’agit dans la totalité d’un sujet inédit et non d’une compilation. L’enquête a été menée sur la quasi-totalité du champ roman européen, les monuments retenus sont au nombre de quinze (voir le plan ci-dessous). Les monuments principaux font l’objet d’une monographie étoffée en ce qui concerne les parties retenues. Le sculpteur est repéré par son style qui est particulièrement caractérisé, notamment par l’utilisation d’un motif singulier, des feuillages particuliers et même dans les deux monuments principaux par des perles dans la conque des oreilles des personnages. Par l’existence d’un bloc de pierre marqué DIONIS, il a pu lui être attribué un nom Denis. Toutes les œuvres retenues sont repérées sur des plans et par des numéros qui permettent de s’assurer sur place de la réalité des rapprochements. Les clichés grands ou petits formats constituent une part essentielle de la démonstration. On peut dire que ce sculpteur a exercé son art autour de 1130-1150, donc en pleine maturité de l’art roman. Voici le plan de l’ouvrage :
Pourquoi Denis ?
1 Les problèmes de la sculpture romane et l’objet de notre étude.
2 Un vocabulaire particulier.
3 Des monuments romans de structures variées, plus ou moins bien conservés dans leur intégrité originelle et touchés diversement par les restaurations du XIXe siècle.
Deux monuments qui rendent compte de la totalité du vocabulaire et du style de Denis.
– L’Île-Bouchard, Indre-et-loire, vestiges de la prieurale Saint-Léonard.
– Loches, Indre-et-loire, collégiale castrale Notre-Dame, actuelle paroissiale Saint-Ours.
– Un édifice amoindri, où Denis a travaillé de manière certaine.
– Un monument charnière : Preuilly-sur-Claise, Indre-et-loire, abbatiale Saint-Pierre actuellement paroissiale, et salle capitulaire.
– Les influences des réalisations de l’abbatiale de Preuilly.
– Coussay-les-Bois, Vienne, église paroissiale Notre-Dame.
– Bossay-sur-Claise, Indre-et-Loire, église paroissiale Saint-Martin.
– Ferrière-Larçon, Indre-et-Loire, église paroissiale Saint-Jean et Saint-Mandé.
– La Celle-Guenand, Indre-et-Loire, église paroissiale Notre-Dame.
– Preuilly-sur-Claise, Indre-et-loire, église disparue Saint-Nicolas.
– Yzeures-sur-Creuse, Indre-et-Loire, église paroissiale Notre-Dame.
– Deux chapiteaux et un modillon déposés dont les origines ne sont pas certaines.
– Sainte-Maure, église Paroissiale Saint-Blaise, édifice roman disparu.
– Saint-Savin-sur-Gartempe, ancienne abbatiale Saint-Savin.
– Le Petit-Pressigny, Indre-et-Loire, église paroissiale Notre-dame.
– Des monuments romans précurseurs ou continuateurs du style de Denis.
– Chauvigny, Vienne, collégiale castrale Saint-Pierre.
– Saint-Marcel, Indre, église paroissiale Saint-Marcel et Saint-Anastase.
– Bourges, Cher, église paroissiale de Montermoyen (détruite). 4 Chronologie des monuments retenus. 5 Des rapprochements iconographiques et stylistiques nombreux, divers, forts et parfois exceptionnellement incontestables. 6 L’origine antique probable du style de Denis et les échos (faibles) de cette origine en dehors de son espace propre. 7 Un milieu artistique homogène dominé par un grand maître ayant utilisé un motif décoratif exclusif.
Gérard Fleury a déjà publié de nombreux articles, notamment dans le Bulletin de la Société Archéologique de Touraine (la liste est sur le site de cette société), sur l’art monumental des XIe, XIIe et XIIIe siècles. L’auteur a en particulier découvert les allégories des arts libéraux au porche de la collégiale de Loches, ce qui est relaté dans les actes du Congrès Archéologique (Monuments en Touraine) de la Société Française d’Archéologie (1998).
Il est membre de la commission de publication de la Société Archéologique de Touraine, Vice-président exécutif des Amis du Pays Lochois et délégué régional pour le Centre de la Société Française d’Archéologie.
Additional Information
Weight | 0,565 kg |
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